Pour la première fois dans l’histoire de la philosophie, il ne s’agit pas d’un inventaire mais d’une connaissance des origines et de la dérivation des passions, ce qui implique un point de vue dynamique et non descriptif. Il s’agit de comprendre d’une part comment – à partir de la première …
Lire la suite >Catégorie : Spinoza
Ethique : Le salut et la liberté dans la Ve partie de l’Ethique
Comment dans une perspective strictement rationaliste Spinoza peut-il aboutir à l’amour intellectuel de Dieu ? La lettre 21 écarte toute interprétation religieuse du salut. « Le fruit que j’ai tiré de mon pouvoir naturel de connaître, sans jamais l’avoir trouvé une seule fois en défaut a fait de moi un …
Lire la suite >Ethique : « Plus nous comprenons les choses singulières, plus nous comprenons Dieu »
« Plus nous comprenons les choses singulières, plus nous comprenons Dieu », Eth. V, pr. 24 Que signifie cette proposition ? La connaissance des choses singulières n’a rien à voir avec celle des choses bonnes ou mauvaises. Les choses bonnes ou mauvaises n’entrent pas dans les second et troisième genres …
Lire la suite >Ethique : La critique du dogme de l’entendement divin
L’Etendue n’a pas d’abord été conçue avant d’être réalisée. C’est une notion qui se trouve dans les tout premiers textes de Spinoza : l’idée que la création sous le principe du Bien, à partir d’un entendement qui concevrait les possibles avant de les mettre en œuvre, cette idée apparaissait à …
Lire la suite >Ethique : la renaturalisation du corps
Si on cherche à expliquer le corps humain more geometrico, cela signifie que le corps humain se trouve renaturalisé : il appartient à la nature – ce qui ne veut pas dire qu’on le rabaisse au mécanique mais au contraire, on lui accorde les propriétés dont la nature entière en …
Lire la suite >Ethique : Le principe d’une unité de nature des corps et théorie des notions communes
Dans la deuxième partie de l’Ethique, le système joue son va-tout : c’est là qu’il va perdre ou gagner son pari absolu d’intelligibilité du réel et surtout la signification éthique d’une telle intelligibilité, c’est-à-dire la possibilité pour l’homme de trouver dans la connaissance (et par seulement par la connaissance) quelque …
Lire la suite >Ethique : Notions communes
Comment comprendre ce que Spinoza appelle « notions communes » (Ethique, II, 37-30) ? C’est un certain type de rapport sous lequel des corps peuvent s’accorder et des corps peuvent s’accorder en tant qu’ils ont des propriétés communes. Les propriétés communes sont celles de l’Etendue, et dans un premier cas …
Lire la suite >Ethique : Le corps et le parallélisme
Le corps comme fil conducteur dans l’Ethique peut servir à montrer la signification du parallélisme tant du point de vue critique (contre les thèses que le parallélisme va remplacer) que d’un point de vue positif, constructif de l’Ethique. Reprenons les conditions d’un concept adéquat de l’esprit : c’est une activité …
Lire la suite >Ethique : Le parallélisme
Pour former un concept vrai de l’esprit (comme le veut la 2° partie de l’Ethique), il faut renoncer à l’union de l’âme et du corps en tant que sentiment vécu du monde. Le parallélisme permet de fonder la connaissance vraie de l’esprit. Proposition 7, 2° partie : « L’ordre et …
Lire la suite >Ethique : La nature de l’esprit
L’homme n’est pas substance. Son âme et son corps sont des modes. L’âme de l’humain a cette particularité de n’être pas seulement une idée de son corps, elle est aussi idée de l’idée : ce n’est d’ailleurs qu’en tant que tel que la possibilité de se reconnaître comme participant à …
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